Depuis 1997, la Filière Animation est créée dans la fonction publique. En effet les animateurs peuvent évoluer dans cette filière.
Cependant celle-ci prévoit uniquement l’ouverture de deux cadres d’emplois aux animateurs, les catégories C et B.
Aujourd’hui l’animation est la filière où l’on compte le taux de précarité le plus important (source D.G.C.L).
A défaut d’une catégorie A dans cette filière incomplète les animateurs territoriaux sont contraints, dans le cadre de leur déroulement de carrière, de passer le concours d’attaché option animation de la filière administrative.
Par ailleurs, la filière n’a pas encore réussi à intégrer une bonne partie de ses animateurs qui interviennent dans les collectivités territoriales avec un statut de contractuel à temps partiel.
Pire encore, les animateurs de la Ville de Paris, sous prétexte d’un statut particulier, n’ont pas la possibilité d’être reconnu en catégorie B.
Au lieu de proposer un déroulement de carrière conforme à la filière animation, la mairie de Paris souhaite mettre en place des emplois fonctionnels en catégorie C+ !
Cette contradiction s’appuie par l’élaboration d’une grille indiciaire inadaptée portant préjudice à ses agents.
Depuis quelques années, des animateurs syndiqués participent à un collectif animation (sous-rubrique ci dessous) et s’attachent en premier lieu à identifier les problématiques de ce métier dans la fonction publique, en adéquation avec les revendications de la CGT.