Le Premier ministre, Manuel Valls, a confirmé, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, sa politique d’austérité qui frappe de plein fouet salariés, retraités et privés d’emploi.
Il reste sourd à l’exigence croissante d’une autre politique pour sortir le pays de la crise.
Il poursuit les restrictions budgétaires :
11 milliards confirmés pour les services publics territoriaux.
2 milliards supplémentaires d’économies sur la Sécurité sociale.
Rien sur l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires.
Une aumône pour les petites pensions de retraite : 8 € par mois.
Poursuite de la réforme territoriale sans consultation.
Le patronat et la finance se frottent les mains, l’argent coule à flot :
40 milliards pour le pacte de responsabilité,
Plus de 200 milliards d’euros d’aides et d’exonérations fiscales par an.
[noir]LE TEMPS EST VENU D’UNE AUTRE répartition des richesses
AVEC LA CGT, je revendique[/noir]
L’arrêt du projet de réforme territoriale et la consultation démocratique de la population.
L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice, contribution indispensable à la relance de l’économie.
L’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contrats précaires, mesures indispensables au bon fonctionnement des services publics et à leur développement.
Une juste revalorisation des pensions et le retour à la retraite à 60 ans.
Le maintien et le développement de la protection sociale par le financement solidaire à la hauteur des besoins de la population (assurance maladie, retraite, droits familiaux).