Le gouvernement communique depuis plusieurs semaines pour expliquer que les salariés vont voir leur salaire net augmenter dès le 1er janvier et de nouveau en octobre 2018.
En réalité, cette soi-disant augmentation de salaire d’une vingtaine d’euros – pour les plus bas revenus – n’est pas le fait d’une répartition plus juste des richesses créées par le travail, mais de la baisse – voire de la suppression – de cotisations sociales, en l’occurrence celles de la « maladie » et du « chômage ».
Les 5 millions de salariés du public ne verront quant à eux aucune augmentation sur leur fiche de paye.